[désolée pour la longueur de cet article : j’ai essayé de faire au plus court, mais il y a beaucoup de choses à dire sur le sujet !La plupart des photos de cet article ont été prises ici.]
Afin que Ptiloup, et les enfants que j’accueille, puissent être le plus autonome possible, j'essaye d'organiser mon logement au mieux pour eux… tout en respectant mes propres limites !
Je me suis bien-sûr inspirée des pédagogies Montessori et Reggio.
Ces pédagogies ont pour but (entre autres) de favoriser l’autonomie et la liberté des enfants.
1. La sécurité
En étant assistante maternelle, je ne peux pas laisser les enfants jouer et être le plus autonome possible sans que la maison soit sécurisée : cache-prises, bloques-tiroirs (pour celui qui contient des produits dangereux), protèges-doigts pour les portes…
Nous avons également fait le vide dans la pièce à vivre : les bibelots fragiles, notre bric-à-brac… a depuis longtemps été mis hors d’atteinte !
Nous avons installé une barrière pour l’entrée de la cuisine : je l’ouvre ponctuellement, lorsque je peux surveiller les enfants que j’accueille (j’aurais préféré pouvoir laisser la cuisine ouverte, mais en étant assistante maternelle, je n’en ai pas le droit).
Nous avons également fait le vide dans la pièce à vivre : les bibelots fragiles, notre bric-à-brac… a depuis longtemps été mis hors d’atteinte !
Nous avons installé une barrière pour l’entrée de la cuisine : je l’ouvre ponctuellement, lorsque je peux surveiller les enfants que j’accueille (j’aurais préféré pouvoir laisser la cuisine ouverte, mais en étant assistante maternelle, je n’en ai pas le droit).
2. La chambre
Comme le dit Maria Montessori, « il ne s’agit pas d’abandonner un enfant à lui-même pour qu’il fasse ce qu’il veut, mais de lui préparer un milieu où il puisse agir librement« .
La chambre d’un enfant est son univers, son refuge, l’endroit où, très souvent, il passe la majeure partie de son temps à explorer.
On fera donc en sorte que la chambre soit parfaitement adaptée à la taille, aux besoins et aux envies de l’enfant : il faut qu’il puisse accéder à tous ses jouets seul, et y circuler librement.
La chambre d’un enfant est son univers, son refuge, l’endroit où, très souvent, il passe la majeure partie de son temps à explorer.
On fera donc en sorte que la chambre soit parfaitement adaptée à la taille, aux besoins et aux envies de l’enfant : il faut qu’il puisse accéder à tous ses jouets seul, et y circuler librement.
Il est conseillé une pièce calme, et une ambiance épurée, afin de favoriser un sentiment de sécurité aux plus jeunes.
Je vous conseille de vous allonger au sol, là où sera installé le lit ou le tapis d’éveil : y a-t-il un courant d’air? quelle est la décoration que vous voyez? Les perspectives changent totalement lorsque l’on se met au niveau de l’enfant ! On s’aperçoit que la décoration est souvent plus pensée pour l’adulte (cadres, miroirs…), que les prises et fils électriques sont très visibles et attirants, etc.
Selon la pédagogie Montessori, on veille à mettre tout à niveau de l’enfant : quelques cadres, décoration, objets, jouets… tout doit être accessible.
Je vous conseille de vous allonger au sol, là où sera installé le lit ou le tapis d’éveil : y a-t-il un courant d’air? quelle est la décoration que vous voyez? Les perspectives changent totalement lorsque l’on se met au niveau de l’enfant ! On s’aperçoit que la décoration est souvent plus pensée pour l’adulte (cadres, miroirs…), que les prises et fils électriques sont très visibles et attirants, etc.
Selon la pédagogie Montessori, on veille à mettre tout à niveau de l’enfant : quelques cadres, décoration, objets, jouets… tout doit être accessible.
Différents espaces doivent être bien séparés : le coin « sommeil », le coin « éveil », le coin « change » et « hygiène »… et, pour les plus jeunes, le coin « tétée ».
Ces espaces peuvent bien entendu se trouver ailleurs dans la maison, jusqu’à ne laisser que le coin « sommeil » dans la chambre ! L’important est de donner des repères dans l’espace à l’enfant.
Ces espaces peuvent bien entendu se trouver ailleurs dans la maison, jusqu’à ne laisser que le coin « sommeil » dans la chambre ! L’important est de donner des repères dans l’espace à l’enfant.
Pour favoriser l’autonomie de l’enfant dans son sommeil, on installe un lit au sol : ainsi, l’enfant pourra s’y installer tout seul lorsqu’il est fatigué, et nous signifier ainsi plus facilement qu’il souhaite dormir.
Mon mari avait peint avec amour un magnifique lit à barreaux lorsque j’étais enceinte de Ptiloup, mais entre le co-dodo et le lit au sol… nous ne nous en sommes jamais servis !Avec un lit (=un matelas) au sol, l’enfant se sent moins dépendant des adultes, qui, habituellement, doivent venir le sortir du lit lorsqu’il est réveillé.
Pour les plus jeunes, on pourra poser le couffin sur le matelas, de manière à ce que l’enfant dorme toujours dans le même endroit dans sa chambre.
Vous pouvez également remplacer le matelas par un futon japonais (sorte de matelas assez fin).
Les premiers temps, je vous suggère de mettre un petit tapis à côté du lit, au cas où l’enfant bouge beaucoup pendant son sommeil : cela lui évitera de tomber directement sur le sol !
Dans ma propre expérience, j’ai installé un lit au sol pour le premier anniversaire de Ptiloup. Auparavant, il faisait ses nuits et siestes dans notre propre lit… qui est très bas (il pouvait donc y monter et y descendre à sa guise) ! Il n’y a jamais eu de problème type l’enfant qui refuse de dormir, qui se réveille en plein milieu de la sieste pour jouer etc. Je veillais juste à écouter Ptiloup : la sieste n’a jamais été calée à la minute près, j’ai toujours attendu ses premiers signes de fatigue pour lui proposer de se coucher.
Mon mari avait peint avec amour un magnifique lit à barreaux lorsque j’étais enceinte de Ptiloup, mais entre le co-dodo et le lit au sol… nous ne nous en sommes jamais servis !Avec un lit (=un matelas) au sol, l’enfant se sent moins dépendant des adultes, qui, habituellement, doivent venir le sortir du lit lorsqu’il est réveillé.
Pour les plus jeunes, on pourra poser le couffin sur le matelas, de manière à ce que l’enfant dorme toujours dans le même endroit dans sa chambre.
Vous pouvez également remplacer le matelas par un futon japonais (sorte de matelas assez fin).
Les premiers temps, je vous suggère de mettre un petit tapis à côté du lit, au cas où l’enfant bouge beaucoup pendant son sommeil : cela lui évitera de tomber directement sur le sol !
Dans ma propre expérience, j’ai installé un lit au sol pour le premier anniversaire de Ptiloup. Auparavant, il faisait ses nuits et siestes dans notre propre lit… qui est très bas (il pouvait donc y monter et y descendre à sa guise) ! Il n’y a jamais eu de problème type l’enfant qui refuse de dormir, qui se réveille en plein milieu de la sieste pour jouer etc. Je veillais juste à écouter Ptiloup : la sieste n’a jamais été calée à la minute près, j’ai toujours attendu ses premiers signes de fatigue pour lui proposer de se coucher.
Bien que « mignons-tout-plein », les lits en forme de cabane ne sont pas issus de la pédagogie Montessori.
Le placard : vous pouvez y aménager une petite penderie à son niveau, de manière à ce que, vers 2 ans, il puisse choisir lui-même ses vêtements.
Les tiroirs sont également une bonne idée : vous pouvez classer les vêtements par type (un tiroir pour les pulls, un pour les tee-shirts, un pour les pantalons, etc), ou un tiroir avec, à chaque fois, une tenue complète de proposée.
Ainsi, l’enfant pourra être le plus autonome possible dans sa pièce de vie, avec le moins d’intervention du parent possible. Il deviendra ainsi acteur de son environnement.
Ainsi, l’enfant pourra être le plus autonome possible dans sa pièce de vie, avec le moins d’intervention du parent possible. Il deviendra ainsi acteur de son environnement.
3. Le coin éveil
Faites des économies : évitez tout ce qui est parc, transat, balancelle, etc.
Un simple tapis d’éveil suffit.
Par exemple, je vous suggère d’installer 2 tapis Ikéa (ici) côte à côte : ils sont fermes, épais, et facilement lavables (on peut les recouvrir d’un drap en coton de couleur plus neutre, afin de ne pas surstimuler l’enfant : ce dernier sera ainsi plus concentré sur les activités et jouets qu’on lui propose). Autre avantage : ils se plient, et plus tard, serviront de petits canapés pour un coin « lecture », ou de modules de motricité ! On évite de sur-encombrer l’espace avec des jouets.
Vous pouvez, par exemple, en choisir entre 3 et 6 types de jouets, et faire une rotation tous les quinze jours.. ou dés que votre enfant en ressent le besoin. L’avantage est que vous pourrez bien les mettre en valeur sur une étagère, et votre enfant redécouvrira petit à petit chacun de ses jouets, avec grand plaisir !
N’oubliez pas que les enfants n’ont pas peur du « peu » : au contraire, cela stimule leur créativité, leur organisation, et leur autonomie !
Pour les assistantes maternelles, qui accueillent donc plus d’un enfant et qui ont souvent une salle d’éveil spécifique, je vous suggère de bien délimiter les zones de jeu (en fonction de la place dont vous disposez), de manière à ce que les enfants s’organisent mentalement, et libèrent leur potentiel : le coin bibliothèque, le coin « imitation » (dînette, poupons…), le coin construction…
Pour ma part, je suis en train de m'organiser pour diviser le « coin éveil » de notre logement en plusieurs lieux spécifiques : un endroit « jeux libres et symboliques », un endroit « motricité », et un endroit « jeux calmes ».
Pour les jeux libres et symboliques, les enfants aiment s’installer en plein milieu du salon, sur un tapis ou non, près des étagères.
Pour les jeux calmes, nous apprécions les tapis Ikéa dont j’ai parlé plus tôt :ils peuvent ainsi lire au calme, s’asseoir, s’allonger, etc. J'aimerais toutefois trouver une autre alternative, peut-être des petits poufs?
Pour la motricité, nous avons la chance d’avoir un grand couloir. On y joue au ballon, on y fait des courses de porteurs, etc. J’y installe de temps en temps du matériel de motricité : marche-pieds, balles, foulards… afin qu’ils puissent se servir en toute autonomie.
Un miroir est souvent représenté dans les pédagogies Montessori et Reggio.
Les miroirs permettent en effet aux enfants de se « contempler », de développer leur propre conscience, de se reconnaître petit à petit, de jouer avec leur image… mais également de découvrir de nouvelles perspectives. De nombreuses activités existent d’ailleurs avec des miroirs !
Je vous conseille de le fixer assez bas sur le sol, près du tapis d’éveil. Vous pouvez le recouvrir d’un drap lorsqu’il n’est pas utilisé, si vous le souhaitez. L’enfant pourra, dés les premiers mois, se découvrir à son rythme.
La pédagogie Montessori suggère un miroir fixé au mur, agrémenté d’une barre de préhension, ce qui permet aux enfants de se hisser face au miroir. Lors de ma formation de psychomotricité, la formatrice nous a cependant émit un avis mitigé, que j’ai trouvé intéressant : pour se mettre debout, il est mieux que l’enfant pousse par terre pour « s’éloigner du sol » et non tire vers le haut. Ainsi, il sera toujours connecté à la terre, et surtout, il évitera certaines tensions dans le dos et les épaules.
Les miroirs permettent en effet aux enfants de se « contempler », de développer leur propre conscience, de se reconnaître petit à petit, de jouer avec leur image… mais également de découvrir de nouvelles perspectives. De nombreuses activités existent d’ailleurs avec des miroirs !
Je vous conseille de le fixer assez bas sur le sol, près du tapis d’éveil. Vous pouvez le recouvrir d’un drap lorsqu’il n’est pas utilisé, si vous le souhaitez. L’enfant pourra, dés les premiers mois, se découvrir à son rythme.
La pédagogie Montessori suggère un miroir fixé au mur, agrémenté d’une barre de préhension, ce qui permet aux enfants de se hisser face au miroir. Lors de ma formation de psychomotricité, la formatrice nous a cependant émit un avis mitigé, que j’ai trouvé intéressant : pour se mettre debout, il est mieux que l’enfant pousse par terre pour « s’éloigner du sol » et non tire vers le haut. Ainsi, il sera toujours connecté à la terre, et surtout, il évitera certaines tensions dans le dos et les épaules.
Un coin lecture peut être aménagé, avec un fauteuil, une bonne lumière et une petite sélection de livres (je vous suggère d’en mettre entre 3 et 5, et de les changer régulièrement, selon les centres d’intérêt de votre enfant).
Vous pouvez les ranger de manière à ce que l’on voit bien leur couverture, et non seulement l’arrête du livre : ainsi, l’enfant pourra plus facilement les choisir ! On trouve des petites étagères vraiment pas chères à Ikéa.
Vous pouvez les ranger de manière à ce que l’on voit bien leur couverture, et non seulement l’arrête du livre : ainsi, l’enfant pourra plus facilement les choisir ! On trouve des petites étagères vraiment pas chères à Ikéa.
Mon top 20 des livres pour les 0-3 ans : ici !
Un coin « arts » peut être aménagé. Chez nous, il n’est pas encore vraiment élaboré pour le moment : des papiers, des stylos feutres et des crayons de couleurs rangé dans des pots colorés, un chevalet (ici) de chez Ikéa avec des craies.J’aimerais laisser plus de matériel à Ptiloup : argile, pastels, fusain, crépon, papiers colorés, etc. mais pour le moment, faute d’idée d’organisation, nous n’utilisons pas ces moyens d’expression, ou alors que sur surveillance.
Nous avons acheté des jolis cadre, que nous avons accrochés à hauteur d'enfants, et dans lequel nous changeons régulièrement d’oeuvre d’art : Monet, Van Gogh, Cézanne, etc. Les enfants sont donc un peu sensibilisés aux différents courants artistiques.
Je n’ai pas encore aménagé un coin « musique« . Mon piano est pour le moment dans la chambre de Minibus, et des petits instruments de musiques (maracas, xylophone, guiro, tambourin, etc.) sont rangés dans un carton, à disposition des enfants.
Nous avons également, depuis peu, une petite chaine hifi, ce qui permet à Ptiloup de mettre de la musique lorsqu’il en a envie, sans à avoir me le demander.
Certains, comme dans le blog Mamandala, vont même jusqu’à créer une petite scène de théâtre… J’adore !!! Si seulement j’avais plus de place, on en ferait un, certainement !
Vous pouvez également aménager un coin « expérimentation et construction ».
Je vous conseille de la faire près d’un point de lumière qui mène à l’extérieur (fenêtre, véranda…), avec, de préférence un miroir.
Proposez des matériaux naturels (« loose part », types brindilles, galets, coquillages, etc), une table lumineuse, des kaplas, duplos, blocs et cubes, et ponctuellement, des bacs sensoriels.
Les « Loose Part » peuvent être rangés dans des bocaux transparents, dans des boîtes ou sur des plateaux.Dans ce coin, vous pouvez également aménager une table des saisons (très belle idée d’activité à faire avec les enfants, à partir de 18 mois / 2 ans) : une belle nappe, un miroir, un bouquet de saison (feuilles mortes, fleurs, brindilles, pommes de pin, houx, herbes sauvages…), des matériaux nobles, des livres sur la saison actuelle, etc.
Idées pour une table de l’été : des coquillages, une petite bouteille remplie de sable, des couleurs aquatiques, des figurines de poissons ou mammifères marins, le livre « Eté »(ici) de Marc Pouyet, des objets qui rappellent les vacances (seau et pelle, casquette, tongs…), etc.
Idées pour une table de l’automne : des couleurs ocres, orangées, jaunes ou brunes, des glands, pommes de pin, noisettes, feuilles mortes, citrouilles, des épices, le livre « Autumn » (ici) de Gerda Muller, etc.
Idées pour une table de l’hiver : le livre « Mon jardin en hiver » (ici) de Ruth Brown, des couleurs de Noël (blanc, rouge, or), un petit arbre de Noël décoré, des étoiles, des bougies, un grelot, des brindilles et des cailloux, etc.
Idées pour une table du printemps : des oeufs en porcelaine, des couleurs vives, des motifs fleuris, des figurines de lapin, un bouquet de saison, « Le grand livre du Printemps » (ici) de Rotraut Suzanne Berner), des graines, des fruits et des légumes, etc.
Je vous conseille de la faire près d’un point de lumière qui mène à l’extérieur (fenêtre, véranda…), avec, de préférence un miroir.
Proposez des matériaux naturels (« loose part », types brindilles, galets, coquillages, etc), une table lumineuse, des kaplas, duplos, blocs et cubes, et ponctuellement, des bacs sensoriels.
Les « Loose Part » peuvent être rangés dans des bocaux transparents, dans des boîtes ou sur des plateaux.Dans ce coin, vous pouvez également aménager une table des saisons (très belle idée d’activité à faire avec les enfants, à partir de 18 mois / 2 ans) : une belle nappe, un miroir, un bouquet de saison (feuilles mortes, fleurs, brindilles, pommes de pin, houx, herbes sauvages…), des matériaux nobles, des livres sur la saison actuelle, etc.
Idées pour une table de l’été : des coquillages, une petite bouteille remplie de sable, des couleurs aquatiques, des figurines de poissons ou mammifères marins, le livre « Eté »(ici) de Marc Pouyet, des objets qui rappellent les vacances (seau et pelle, casquette, tongs…), etc.
Idées pour une table de l’automne : des couleurs ocres, orangées, jaunes ou brunes, des glands, pommes de pin, noisettes, feuilles mortes, citrouilles, des épices, le livre « Autumn » (ici) de Gerda Muller, etc.
Idées pour une table de l’hiver : le livre « Mon jardin en hiver » (ici) de Ruth Brown, des couleurs de Noël (blanc, rouge, or), un petit arbre de Noël décoré, des étoiles, des bougies, un grelot, des brindilles et des cailloux, etc.
Idées pour une table du printemps : des oeufs en porcelaine, des couleurs vives, des motifs fleuris, des figurines de lapin, un bouquet de saison, « Le grand livre du Printemps » (ici) de Rotraut Suzanne Berner), des graines, des fruits et des légumes, etc.
4. La cuisine
Je laisse à disposition quelques accessoires de cuisine (spatules, assiettes, gobelets…), afin que les enfants, lorsqu’ils m’accompagnent dans la cuisine, puissent s’amuser à « faire semblant ». D’ailleurs, la dînette (ici) de Ptiloup est, depuis peu, dans la cuisine (même si, d’après la pédagogie Montessori, les dînettes et autres jouets ne sont pas recommandés) !
J’essaye le plus souvent de cuisiner à leur niveau, sur la table basse par exemple. Ils sont ravis de participer à la confection du repas, à toucher et goûter les aliments que je prépare, etc.
Les enfants aiment beaucoup explorer nos placards (nous avons mis hors d’atteinte les produits ménagers et autres objets dangereux), notamment vider les assiettes et casseroles par terre.
J’essaye le plus souvent de cuisiner à leur niveau, sur la table basse par exemple. Ils sont ravis de participer à la confection du repas, à toucher et goûter les aliments que je prépare, etc.
Les enfants aiment beaucoup explorer nos placards (nous avons mis hors d’atteinte les produits ménagers et autres objets dangereux), notamment vider les assiettes et casseroles par terre.
Je compte prochainement installer un petit plateau sur une étagère, sur lequel ils pourront se servir : assiette, couverts, verre, petit pichet rempli d’eau, serviette de table… Ptiloup participe avec plaisir à mettre la table, depuis ses 20 mois.
Le but, encore une fois, est de favoriser l’autonomie des enfants, en leur proposant de prendre des responsabilités à leur rythme.
Bien qu’en ce moment, la mode soit à la « tour d’observation », de simples marche-pieds suffisent.
Le but, encore une fois, est de favoriser l’autonomie des enfants, en leur proposant de prendre des responsabilités à leur rythme.
Bien qu’en ce moment, la mode soit à la « tour d’observation », de simples marche-pieds suffisent.
Nous en avons d’ailleurs plusieurs : un dans le séjour, un dans la cuisine, et un dans la salle de bain. Les marche-pieds sont des objets vraiment indispensables, d’après moi ! Ils permettent aux enfants de pouvoir observer et participer aux tâches du quotidien.
5. Le repas
Pour les goûters, nous mangeons sur sa petite table (trouvée à Ikéa, transformée depuis en table lumineuse – mais nous nous en servons comme une table « classique » au quotidien).
Le midi, nous mangeons par contre à table (rehausseurs et chaises hautes sont de mises !)
Je met à la disposition des enfants une cuillère dès le début de la diversification (même s’ils ne s’y intéressent, en général, que vers les 15 mois).
Je propose toujours de la vraie vaisselle aux enfants que j'accueille, quitte à avoir quelques dégats (rarement).
Je met des petites collations saines (fruits principalement) à disposition dans le frigo : Ptiloup peut choisir ce qu’il souhaite manger pour le goûter. Il ne mange pas entre les repas (de sa propre initiative).
Je met à la disposition des enfants une cuillère dès le début de la diversification (même s’ils ne s’y intéressent, en général, que vers les 15 mois).
Je propose toujours de la vraie vaisselle aux enfants que j'accueille, quitte à avoir quelques dégats (rarement).
Je met des petites collations saines (fruits principalement) à disposition dans le frigo : Ptiloup peut choisir ce qu’il souhaite manger pour le goûter. Il ne mange pas entre les repas (de sa propre initiative).
6. L’hygiène
Je compte prochainement faire un coin hygiène : afin qu’ils apprennent à se laver les mains, le visage, et les dents de manière complètement autonome : petit miroir, savon, bassine, serviette, brosse à dents… (si vous avez des astuces pour créer ce coin, je suis preneuse !)
En parlant d’hygiène, Ptiloup apprend, petit à petit, à se laver dans sa petite baignoire depuis ses 20 mois.
En parlant d’hygiène, Ptiloup apprend, petit à petit, à se laver dans sa petite baignoire depuis ses 20 mois.
Concernant le change, j’essaye de le faire debout lorsque les enfants le demandent, comme la motricité libre le suggère, même si mes gestes ne sont pas tout à fait sûrs dans cette position.
Je demande à chacun de m’aider (selon ses capacités) : lever le pied, apporter la couche à la poubelle, etc.Le change se déroule au sol pour le moment (sur un matelas à langer), de manière à ce que les enfants, dés le moment où ils savent ramper, puissent s’y installer d’eux-même !
Je demande à chacun de m’aider (selon ses capacités) : lever le pied, apporter la couche à la poubelle, etc.Le change se déroule au sol pour le moment (sur un matelas à langer), de manière à ce que les enfants, dés le moment où ils savent ramper, puissent s’y installer d’eux-même !
7. L’entrée
Les arrivées et départs sont souvent des moments de stress : les parents sont souvent pressés de partir au travail ou de rentrer chez eux… Toutefois, j’aimerais que les enfants (qui en ont l’âge) puissent se préparer seuls, à leur rythme. Un coin tranquille pour arriver chez moi, ou pour en partir.
J'aimerais aménager des petits casiers (pour les chaussures, les sacs…), et des portes-manteaux à hauteur d’enfant. Une petite chaise pour qu’ils puissent s’asseoir pour mettre se chausser, un petit miroir à hauteur…
Et un endroit où les parents puissent se déchausser, s’ils souhaitent aller chercher leur enfant dans le séjour.
J'aimerais aménager des petits casiers (pour les chaussures, les sacs…), et des portes-manteaux à hauteur d’enfant. Une petite chaise pour qu’ils puissent s’asseoir pour mettre se chausser, un petit miroir à hauteur…
Et un endroit où les parents puissent se déchausser, s’ils souhaitent aller chercher leur enfant dans le séjour.
8. Coin « Ménage »
Un de mes futurs projet est également d’organiser un coin « ménage » : petit balais, balayette, tablier, éponge (coupée en 2 pour s’adapter à sa petite main) et torchon (reste à savoir où faire ce coin !) : ce matériel lui permettra de nettoyer d’éventuelles maladresses. Pour le moment, ces accessoires sont à disposition, dans une simple boîte en plastique. Lorsque l’enfant peut réparer de manière autonome ses maladresses, il peut ainsi s’investir encore d’avantage dans l’exploration de son environnement : il n’a plus peur de se faire réprimander pour ses « bêtises », qui sont, ma foi, les aléas de ses explorations…
J’ai trouvé dernièrement cet ensemble d’accessoires de ménage (ici) qui me parait intéressant et solide : j’envisage de l’acheter dés que j’aurai un peu de sous !
9. Enfin, choisissez une décoration sobre, et des matériaux nobles et naturels.
On évite donc de surcharger la décoration en objets, tableaux, couleurs… L’esthétique est très importante dans les pédagogies Reggio et Montessori.
Les matériaux transparents sont intéressants, ainsi que ceux qui réfléchissent la lumière, le bois, la porcelaine, le verre…
Les beaux objets, même fragiles, suscitent la curiosité, les connexions et l’autonomie.
N’hésitez pas à afficher aux murs les dernières réalisations des enfants : ainsi, elles prendront plus de valeur et de sens, et pourront inviter à la discussion.
Un de mes futurs projet est également d’organiser un coin « ménage » : petit balais, balayette, tablier, éponge (coupée en 2 pour s’adapter à sa petite main) et torchon (reste à savoir où faire ce coin !) : ce matériel lui permettra de nettoyer d’éventuelles maladresses. Pour le moment, ces accessoires sont à disposition, dans une simple boîte en plastique. Lorsque l’enfant peut réparer de manière autonome ses maladresses, il peut ainsi s’investir encore d’avantage dans l’exploration de son environnement : il n’a plus peur de se faire réprimander pour ses « bêtises », qui sont, ma foi, les aléas de ses explorations…
J’ai trouvé dernièrement cet ensemble d’accessoires de ménage (ici) qui me parait intéressant et solide : j’envisage de l’acheter dés que j’aurai un peu de sous !
9. Enfin, choisissez une décoration sobre, et des matériaux nobles et naturels.
On évite donc de surcharger la décoration en objets, tableaux, couleurs… L’esthétique est très importante dans les pédagogies Reggio et Montessori.
Les matériaux transparents sont intéressants, ainsi que ceux qui réfléchissent la lumière, le bois, la porcelaine, le verre…
Les beaux objets, même fragiles, suscitent la curiosité, les connexions et l’autonomie.
N’hésitez pas à afficher aux murs les dernières réalisations des enfants : ainsi, elles prendront plus de valeur et de sens, et pourront inviter à la discussion.
J’espère que cet article vous a plu ! N’hésitez pas à me mettre en commentaire vos suggestions, et les photos des aménagements que vous avez faits chez vous pour les enfants !!
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