Quand Louise jette son assiette pleine de nourriture par terre, je m'empresse de tout ramasser en lui disant que je l'aime, parce que les études montrent que contrarier son enfant peut lui abîmer le cerveau.
Quand Léo hurle et se roule par terre, je ne dis rien, car cela pourrait briser le lien d'attachement parent-enfant et il serait mal dans sa peau une fois adulte.
Ces derniers temps, j'ai l'impression que pour beaucoup de parents (et d'assistantes maternelles? Je ne sais pas), l'éducation positive, c'est lui accorder le plus de choses possible, et éviter les frustrations car elles seraient mauvaises pour son développement.
J'ai l'impression qu'il existe surtout deux catégories de parents : ceux qui pratiquent cette "éducation positive", et ceux "de la vieille école", qui punissent leur enfant lors de bêtise, et à qui "une petite tape n'a jamais fait de mal à personne".