Parfois, il faut avoir le courage de voir la réalité en face.
Parait-il qu'admettre un problème est un grand pas pour sa résolution... donc forcément, j'espère que coucher cette partie de ma vie dans un article m'aidera à y voir plus clair, à trouver des solutions.
Parait-il qu'admettre un problème est un grand pas pour sa résolution... donc forcément, j'espère que coucher cette partie de ma vie dans un article m'aidera à y voir plus clair, à trouver des solutions.
Jusqu'à hier (ou plutôt devrais-je dire jusqu'à cette nuit), je me disais que la situation était normale, que tout était sous contrôle. Que ce n'était juste qu'une mauvaise passe.
Ou peut-être que c'était dû à la naissance difficile de Minibus. Ou à telle journée difficile, ou à telle angoisse...
Ou peut-être que c'était dû à la naissance difficile de Minibus. Ou à telle journée difficile, ou à telle angoisse...
Les signes qui auraient dû me mettre la puce à l'oreille plus tôt :
- des pleurs - que dis-je ! des hurlements - parfois inconsolables (malgré le fait qu'ils soient rares) : avec mon fils, l'allaitement calmait immédiatement les pleurs. Avec Minibus, c'est plus délicat. Portage, allaitement, bercements... à plusieurs reprises, je serrais juste les dents le temps que ma fille s'endorme d'épuisement dans mes bras.
- dés ses 3 - 4 mois, des hurlements dés qu'elle n'était pas dans mes bras : que ce soient les bras de son père, que je sois assise à coté d'elle... NON ! il fallait qu'elle soit dans mes bras (cela a tendance à se calmer depuis qu'elle marche à 4 pattes, ce qui explique le fait que je le mette au passé #optimisme )
- son hypertonicité : elle s'est tenu droite dans les bras dés la naissance, par exemple. Elle a beaucoup de mal à se relâcher, à se détendre... même dans le porte-bébé.
- et surtout... les nuits pourries. Mais vraiment VRAIMENT pourries. Par exemple actuellement, Minibus a plus de 9 mois, elle se réveille minimum 1 fois par heure.
- le fait que des amies m'aient dit leur soupçons...
etc.
Je m'en suis rendue compte car depuis le début de l'année, je tombe malade (fièvre très élevée, etc.) toutes les semaines.
Après une visite chez un médecin pour savoir pourquoi je tombe malade si souvent, il s'avère que mon système immunitaire faiblit car j'ai une énorme dette de sommeil. Pour mon médecin, je suis épuisée, et au bord du burn-out maternel (ça, j'ai encore beaucoup de mal à me l'avouer, car je reste optimiste, avec des projets...je ne me sens pas dépressive).
Pas de traitement particulier, si ce n'est de prendre des pauses (seule) dans la journée, pour me détendre et lâcher prise... et évidement, me reposer (LOL !! mon médecin a beaucoup d'humour).
Il faut dire qu'en général, j'ai déjà beaucoup de mal à prendre soin de moi et à m'écouter.
J'ai tendance à enfouir soigneusement mes problèmes pour les ignorer.
Je suis de celles qui donnent, donnent et donnent encore... sans rien demander... jusqu'à craquer. Alors avec un B.A.B.I., je ne vous raconte pas !!
J'ai tendance à enfouir soigneusement mes problèmes pour les ignorer.
Je suis de celles qui donnent, donnent et donnent encore... sans rien demander... jusqu'à craquer. Alors avec un B.A.B.I., je ne vous raconte pas !!
Après le rdv chez ce docteur, j'ai pris conscience de mon épuisement : c'est comme si d'un coup, la fatigue accumulée pendant tous ces longs mois me revenait en pleine figure ! Je l'avais ignorée jusque là... et depuis, je me sens harassée !
Je prend également conscience de mon irritabilité, de mes émotions exacerbées : la fatigue me joue des tours.
Je m'applique à toujours bien travailler, car mon travail est ma passion, et que les loulous que j'accueille ne sont pour rien à mon exténuation.
Mais dés que tout le monde est parti, je m'effondre ! ('faut dire que travailler 50h par semaine et avoir un B.A.B.I., c'est pas de tout repos)
Je prend également conscience de mon irritabilité, de mes émotions exacerbées : la fatigue me joue des tours.
Je m'applique à toujours bien travailler, car mon travail est ma passion, et que les loulous que j'accueille ne sont pour rien à mon exténuation.
Mais dés que tout le monde est parti, je m'effondre ! ('faut dire que travailler 50h par semaine et avoir un B.A.B.I., c'est pas de tout repos)
Aujourd'hui, je me sens un peu perdue :
- j'ai du mal à équilibrer mon épuisement et les besoins de Minibus. Ce serait moi, je dormirais et m'isolerais pendant des semaines !! Je ne sais pas encore où sont les limites de chacune, jusqu'où puis-je aller pour rattraper ma fatigue tout en restant bienveillante avec ma fille? Et inversement : jusqu'où dois-je aller pour accompagner Minibus, tout en me respectant?
- j'ai l'impression que toute la famille a du mal à trouver un nouveau rythme. Sur les conseils du docteur, je m'isole 30mn à 1h tous les soirs... mais pas facile pour mon mari de gérer deux loustics en même temps, en plus de la préparation du repas, etc. !
- enfin, je réalise que je passe vraiment trop peu de temps avec Ptiloup. Je me sens si frustrée !!
- enfin, je réalise que je passe vraiment trop peu de temps avec Ptiloup. Je me sens si frustrée !!
Voilà mon petit bout d'histoire... sûrement un peu décousu, j'en suis désolée ! J'écris cet article avec ma poupée dans les bras.
Si vous avez des conseils ou des témoignages sur les B.A.B.I., je suis preneuse : je découvre tout juste cet univers totalement inconnu pour moi ! Je me demande notamment comment tenir, avec des nuits pratiquement blanches, comment garder patience, comment trouver un équilibre entre chacun de mes enfants, ma vie personnelle, ma vie professionnelle...
Si vous avez des conseils ou des témoignages sur les B.A.B.I., je suis preneuse : je découvre tout juste cet univers totalement inconnu pour moi ! Je me demande notamment comment tenir, avec des nuits pratiquement blanches, comment garder patience, comment trouver un équilibre entre chacun de mes enfants, ma vie personnelle, ma vie professionnelle...
Mes coups de cœur du moment :
Prendre conscience des choses voila deja une bonne première étape pour sortit de la spirale.
RépondreSupprimerAvec un bébé aux besoins intenses comme ça plus deja maman plus assmat je vous admire mais personne ne peut tenir cest un miracle que vous arriviez a faire un travail de qualité comme ça malgré tt bravo et je crois que votre priorité doit changer si je puis me permettre peut être moins dinvestissement dans tout pour un peu pr vous meme si vu votre emploi du temps c compliqué courage et confiance et bravo pour ce que vous êtes je travaille en creche et suis maman et j'imagine assez bien votre état de fatigue gros soutien à vous
Je connais une maman qui a vécu la même chose que vous jusqu'au 11mois de son petit enfin jusqu'à ce qu'elle consulte un ostéopathe spécialiste des bébés. Au pôle mère enfants de Nantes. Il a fallu 4 séances et le petit a enfin découvert la sieste et de vraies nuits... Ses parents aussi !! Renseignez-vous auprès de sage femme ou pôle mère enfants de votre secteur.
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